Comment investir en viager ?

Si vous avez décidé d’investir vos fonds dans l’immobilier, vous pouvez peut-être opter pour l’achat en viager. En petite croissance actuellement en France, cela vous permettra d’acquérir un logement à un prix inférieur à celui du marché. Toutefois, afin d’en bénéficier, il vous faut au préalable avoir des informations sur le sujet. La lecture de cet article vous servira à en apprendre davantage.

Trouver le bien idéal

La première démarche pour investir en viager, c’est de trouver un bien adéquat. Malgré que ce type d’investissement soit intéressant, tout le monde n’y fait pas recours. Par conséquent, il vous faudra chercher un propriétaire qui souhaite vendre son logement. Pour ce faire, de nombreuses possibilités vous sont offertes.

En premier lieu, vous pouvez vous rendre sur des sites dédiés afin de rencontrer votre futur débirentier. Il existe des plateformes immobilières qui proposent ce genre de service. En deuxième lieu, vous pouvez publier des annonces. En dernier recours, vous pouvez utiliser l’efficacité du bouche-à-oreille.

La procédure d’un investissement en viager

L’achat d’un bien en viager doit être conclut avec la signature d’un acte notarié. Ensuite, vous devrez vous acquitter de quelques obligations. Il y a : l’inscription hypothécaire, le coût d’enregistrement et les frais de notaire. Après la conclusion de l’engagement, le nouveau propriétaire devra verser au crédirentier un bouquet. Globalement, l’acheteur devra se soumettre à deux procédures.

La signature du contrat de vente

Dans le cadre d’un investissement en viager, il est impératif de signer un engagement. Les modalités de l’accord sont généralement fixées entre les deux parties. En outre, le contrat est composé de plusieurs éléments. Tout d’abord, il y a l’objet de la vente. Il faudra mentionner ici s’il s’agit d’un viager libre ou d’un viager occupé.

Ensuite, il y a le prix de la vente. Plusieurs facteurs interviennent dans son estimation. Il y a : l’âge du crédirentier, la valeur vénale du bien et le type de bien (libre ou occupé). Notez ici que, plus le montant est élevé et moins les droits de l’ancien propriétaire sont importants.

En outre, toutes les informations concernant le paiement doivent être mentionnées. Par exemple, la rente doit être indexée et la fréquence de paiement doit être définie. Il est aussi indispensable de fixer la prescription pour la récupération des rentes impayées. Enfin, le contrat devra décliner toutes les responsabilités que devront occuper le crédirentier et le débirentier.

Qu’en est-il de la fiscalité ?

En ce qui concerne la fiscalité, vous devez savoir que ce sera à vous de gérer le paiement des droits de mutation. Vous devrez prendre en charge la totalité du prix et même le coût de la rente. Quant au crédirentier, il est imposable à l’impôt sur le revenu. Ses bénéfices feront l’objet de l’application d’un abattement qui dépendra de son âge.

Si celui-ci a moins de 50 ans, la réduction sera de 30 %. Entre 50 et 59 ans, il lui sera appliqué 50 %. Le taux de 60 % sera exercé s’il a entre 60 et 69 ans d’âge. À partir de 70 ans, l’abattement est de 70 %. En dehors de cet impôt, il devra payer celui sur les plus-values.

Avec les avantages du viager, il serait intelligent d’y faire recours. Faites cependant attention à tous les paramètres avant de franchir le pas.